Conseils pour webmasters débutants : éviter le piège du whois

Entre deux previews de sponsors en beta, je me suis dit que ça pourrait être utile de faire des billets à l’intention des webmasters qui débutent dans le secteur de l’affiliation adulte.

Donc en voici un premier, qui parle des noms de domaines et plus particulièrement du whois.

Un domaine, c’est aussi un whois

Une précision : ce premier billet ne traitera pas du choix du nom de domaine.

Si c’est ce qui vous intéresse, vous devriez trouver votre bonheur dans ce billet expliquant comment choisir un bon nom de domaine en utilisant adwords.

Non, ce billet va s’intéresser à un aspect du nom de domaine souvent ignoré des débutants : le whois.

Pour faire simple, le whois ce sont les infos sur le propriétaire d’un nom de domaine.

Oui, celles qu’on vous a demandé quand vous avez acheté votre premier nom de domaine.

Et vous savez quoi ? Ces infos sont publiques et accessibles à tous par défaut.

Pour vivre heureux…

Vous connaissez la suite 😉

Voilà donc un premier conseil pour ceux qui débutent dans le biz adulte : ne mettez pas vos vraies infos dans le whois.

Ah j’imagine déjà les commentaires qui disent “ouh c’est pas bien, il dit des trucs qu’il faut pas faire aux débutants”.

Oui je sais, c’est mal et en théorie vous devez risquer des poursuites si vous donnez des infos bidons, en plus de risquer de perdre le domaine.

Les aventures de Jean Kevin

Mais il y a la théorie et la réalité.

Et la réalité c’est que mettre son vrai nom et ses coordonnées dans un whois, c’est s’exposer inutilement.

Prenons l’exemple de Jean Kevin, étudiant en école de commerce à Nancy. Jean Kevin a envie de faire des sites de culs histoire de payer son école de commerce à 30K et de se faire un peu d’argent de poche.

Alors comme Jean Kevin est créatif, il achète un nom de domaine bien crade genre grosse-salope-arabe.com

Et d’ici trois ans, quand Jean Kevin aura terminé son école de commerce et qu’il cherchera du boulot, c’est grosse-salope-arabe qui sortira dans les résultats de Google à côté de son nom…

Et à ce moment là ce qui faisait marrer Jean Kevin dans ses soirées BDE risque de passer un peu moins bien auprès de ses futurs employeurs.

Bon tout ça c’est bien, mais je fais quoi moi ?

Si vous voulez une solution pour pour éviter d’avoir vos infos personnelles visibles par tout le monde sur le net, vous avez trois possibilités :

1. mettre des infos bidons

On en a parlé au début. C’est une solution extrême, probablement illégale, mais finalement plutôt efficace.

A moins que vous fassiez vraiment une GROSSE CONNERIE, personne n’ira se donner la peine de vérifier une adresse au Vietnam ou en Argentine.

Par contre, si le registrar est un peu casse-couille sur les démarches administratives, n’espérez pas pouvoir transférer votre domaine sans bidouiller un peu.

En général c’est une solution à réserver pour les domaines jetables, pas pour le gros projet de votre vie.

2. planquer son nom avec un Domain by Proxy

C’est le service que proposait au départ GoDaddy, et quasiment tous les vendeurs de domaines le proposent aujourd’hui sous un nom ou un autre.

En clair, le Domain by Proxy est un service payant (gratuit la première année avec le domaine, 8 dollars ensuite) qui masque toutes vos infos personnelles dans le whois.

Notez qu’un service comme celui d’OVH ne permet pas de masquer son nom et son prénom, contrairement à celui de GoDaddy.

Autre avantage de la solution de GoDaddy, le whois américain décourage les avocats qui voudraient éventuellement vous poursuivre (genre si vous affichez une vidéo de sponsor sur un blog et que la meuf dessus veut qu’elle soit retirée, true story).

3. mettre des infos exactes mais discrètes

C’est la solution que je préfère, parce qu’elle est clean tout en évitant que vos infos persos se retrouvent un peu partout sur le net.

L’idée, c’est de ne pas mettre son nom dans le whois, mais plutôt une mention générique style “Responsable Internet”.

Pour l’adresse, on indique une boite postale (à obtenir auprès de votre bureau de poste).

Seul le numéro de téléphone doit être exact, mais une puce GSM avec un numéro dédié coûte dans les 20 euros en Belgique.

Dans tous les cas, je ne peux que vous inviter à vous montrer prudent avec les infos que vous affichez dans vos whois.

Curieusement tous ceux que je connais qui ont eu des problèmes (justifiés ou pas, juridiques ou autres) sont ceux qui affichaient des whois avec des infos exactes.